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DesTrous dans la Tête

Vendredi 12 décembre 2008 - 20h 30 - Cinéma Mercury, 16 place Garibaldi, 06100 Nice
Publié le dimanche 7 décembre 2008.


(Brand Upon the Brain !)

de Guy MADDIN

Canada-Usa, 2006, N&B, 1h 35

DES TROUS DANS LA TÊTE


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Guy Maddin passe sa jeunesse en compagnie de sa sœur adolescente, sur l’ile mystérieuse dont il héritera un jour. Ils partagent cet endroit avec une horde d’orphelins vivant en communauté dans le phare, qui fait office d’orphelinat. Chacun de leur geste est rigoureusement surveillé par la mère dominatrice et tyrannique de Guy, depuis le sommet du phare, pendant que son père, un scientifique et inventeur, travaille de jour comme de nuit dans le plus grand secret, au sous-sol.

Lorsque de nouveaux parents adoptifs découvrent d’étranges blessures sur la tête de leurs enfants, les jeunes détectives Wendy et Chance Hale ; frères et sœurs plus connus sous le nom des "Enfants Lumière" ; se rendent sur l’ile de Guy pour y mener leur enquête. Guy est en émoi devant Wendy, un premier béguin qui affole ses hormones, alors que sa soeur a le pourpre aux joues, transie d’amour pour Chance, un amour qui ne doit en aucun cas être révélé à Mère.

L’enquête progresse alors que les enfants s’engouffrent dans les ténèbres de la divulgation et de la répression, jusqu’à ce que la situation devienne dangereusement incontrôlable à mesure que les terribles secrets de la famille de Guy sont peu à peu dévoilés...

LA PRESSE

Les films de Maddin n’appartiennent à aucun genre, à aucune école. Et s’il arrive parfois, comme ici, de penser fugacement à d’autres (Laughton ou Murnau), le film esquive toujours le piège de la référence ou même de l’hommage. Maddin parvient juste à filmer ses crises de somnambulisme et à nous donner envie que ce soient les nôtres. Libération

L’impression que l’on a d’assister à l’exhumation d’un gigantesque coffre à trésors pourrait être d’un ennui mortel. Elle s’avère au contraire être d’une saveur piquante, qui n’est pas sans évoquer celle des romans de Lewis Carroll. Le Monde

Le canadien givré Guy Maddin réinvente son enfance dans un curieux mélange de polar, de Grand-Guignol et de romance. Comme un mélo de Griffith qui aurait été tourné sous LSD. Télérama

On tremble, on s’amuse, on rêve. Un bijou précieux, scintillant et hypnotique. Elle

D’une beauté fulgurante qui transfigure son propos par le mythologique, Des trous dans la tête ! constitue un de ces OFNI (objet filmique non identifié), perle rare d’un cinéma d’auteur sans équivalent. Vivez l’expérience Guy Maddin ! France2.fr

A partir d’une intrigue digne du Club des cinq (mais un rien plus perverse), le cinéaste canadien déploie une fois de plus un style envoûtant, hommage revendiqué au cinéma muet, d’horreur et expressionniste. Ciné Live

Avec cette fable expressionniste aussi personnelle que déjantée (on pense à un Lynch sous amphétamines), Maddin se renouvelle une fois de plus. Le Canard enchaîné

Foisonnant et virtuose, le film nous entraîne dans le monde ambigu des souvenirs avec une originalité constante. Le Point

Un bijou d’invention, de drôlerie et d’émotion. Un chef d’œuvre ! Direct Soir

Maddin nous livre des images (des photogrammes, des métaphores, des histoires) d’une liberté inouîe, et d’une rare beauté. L’Officiel des spectacles

Cela tient de l’expérience sensorielle, du spectacle vivant, du cinéma muet bien sûr, c’est un vrai truc de fêlé, comme les aiment ceux qui les aiment, déraisonnablement. Le Nouvel Observateur

Référencé et candide à la fois, archaïque et ultramoderne. Politis

Narrée par la voix de la sublime Isabella Rossellini, ce conte sombre et violent met en relief tout l’univers exubérant, burlesque et triste de l’un des réalisateurs les plus originaux de ces vingt dernières années. D-Side

Le résultat, souvent hallucinant, toujours à deux doigts de la saturation, ne ressemble à rien de connu dans le paysage cinématographique actuel, sans jamais enfoncer de portes ouvertes. En un mot, c’est magique. DVDrama

Une proposition de cinéma hallucinante, à l’abri des modes et des époques, qui sait éviter le piège du fétichisme ; les influences sont toujours dépoussiérées par la modernité du montage. Avoiralire.com

Une expérience cinématographique hors norme, fruit d’un esprit sans doute un rien dérangé (le cinéaste avoue s’être inspiré de son enfance !) qui se découvre avec plaisir. Mcinéma.com

Le cinéaste de Winnipeg nous propose avec subtilité de nous immerger dans ses souvenirs les plus profonds tout en nous conduisant sur le chemin sinueux d’une passionnante intrigue surréaliste. Critikat.com

Le nouvel opus de Guy Maddin nous plonge encore une fois et avec délectation dans un univers onirique et foisonnant, sorte de conte de fées pour adultes consentants. Une merveille. Fluctuat.net

Des Trous dans la tête !, le film le plus joyeux du festival, est le dernier Guy Maddin, réalisateur unique dans le monde du cinéma. Alors que des metteurs en scène construisent, ou tentent de construire, des machines toujours plus sophistiquées pour conduire leur narration, cet auteur-réalisateur s’adonne à la réinvention de la roue. Et cela depuis vingt ans avec un génie provocant. The Financial Times

Des Trous dans la tête ! est la dernière surprise de Guy Maddin dans laquelle il fouille dans l’histoire du cinéma et dans son imagination délirante pour créer une œuvre qui ne ressemble à aucune autre. Un des dix meilleurs films de l’année. Manohla Dargis, The New York Times

Un des grands évènements du festival de Toronto. Je me suis vraiment régalé. Glenn Kenny, Premiere Magazine

La question qui est sur toutes les lèvres dans de nombreux festivals est : " Quel est le meilleur film que vous ayez vu ? " Je répondrai, sans hésitation, le nouveau morceau de bravoure de Guy Maddin. Le mouvement d’allégresse qui persistait en moi était si profond après cette merveilleuse et rare expérience audio-visuelle, que j’ai décidé de ne pas aller voir le film que je devais aller voir ensuite. Maddin embellit son scénario surréaliste de sauvages fantasmes pubescents, laissant son imagination éclatante conduire l’émeute dans un film qui est souvent désopilant et étonnamment touchant. Une expérience magique. Michael Dwyer, Irish Times


Réalisation : Guy Maddin Scénariste : Guy Maddin et George Toles Directeur de la photographie : Benjamin Kasulke Compositeur : Jason Staczek Monteur : John Gurdebeke Directeur artistique : Noel Paul et Apryl Richards Chef décoratrice : Tania Kupczak Décoratrice : Jennifer Labbienti Costumière : Laura Catigniani, Nina Moser et K.D. Schill Coiffeuse : Denise Giago Maquilleuse : Denise Giago et Daniel Wolcott Distributeur : ED distribution

Avec :

Narratrice : Isabella Rossellini Mère : Gretchen Krich Guy Maddin enfant : Sullivan Brown Sis : Maya Lawson Chance Hale/Wendy Hale : Katherine E. Scharhon Père : Todd Jefferson Moore Tom le sauvage : Andrew Loviska Neddie : Kellan Larson Guy Maddin adulte : Erik Steffen Maahs Mère jeune : Cathleen O’Malley Père jeune : Clayton Corzatte Mère agée : Susan Corzatte Soeur meurtrière : Megan Murphy Soeur meurtrière : Annette Toutonghi


Des Trous dans la Tête - affiche CSF - L’affiche CSF du film Des Trous dans la Tête, de Guy Maddin (2006). jpg 112 ko - 640x906